Ensemble de défauts de coloration de l'image photographique, provenant de la différence dans les propriétés réfractives d'une optique en fonction de la longueur d'onde, et principalement observée aux fortes valeurs d'incidence (bords de l'image).

Portion généralement non utilisée d'un fichier numérique. Une modification apportée aux valeurs canal Alpha change les propriétés d'un fichier (i.e. transparence/opacité).

Type de données représentées de manière continue par un nombre infini de valeurs. Les photographies classiques sont en général analogiques car elle contiennent une gamme infinie de couleurs, de formes et de densités. Le format analogique s'oppose au format numérique.

Informations visibles (ou audibles) générées au cours du traitement d'un signal et provoquant un défaut dans l'image (ou le son).

Caractéristique de l’équilibre chromatique global d’une image. La balance des couleurs est équilibrée lorsque l'image ne présente aucune dominante et possède des couleurs "naturelles". L'équilibre de la balance des couleurs peut être automatique (par une analyse et une correction appropriée de la dominante au moment de l'acquisition ou du traitement a posteriori), ou bien manuelle. Dans ce cas, il est nécessaire d'indiquer le type d'éclairage de la scène pour compenser a priori le déséquilibre le la réponse du capteur par rapport à cet éclairage. On trouve généralement des réglages pour la "lumière du jour", la "lumière incadescente", la "lumière fluorescente", le "temps ensoleillé", le "temps nuageux", etc., et parfois la possibilité de mesurer et de mémoriser une "balance des blancs" en effectuant une acquisition d'image (échantillon) sur un objet blanc pris comme référence des couleurs.

Un bit (abréviation de l'anglais "Binary digIT") est l'unité de base utilisée pour les données numériques. Huit bits équivalent à un octet. Pour les images numériques (en acquisition, traitement, ou en restitution), plus le nombre de bits est élevé, plus grand est le nombre de teintes de couleurs pouvant être reproduites.

Texte, dessin, image, définis point par point (pixels). Une image bitmap n'est, à l'origine, qu'une image composée que de pixels codés sur un seul bit (pixels noirs ou blancs). L'usage a étendu le sens de ce terme aux images en couleurs (originellement appelées pixmap). Généralement les pixels sont agencés selon une trame régulière et rectangulaire, caractérisée par sa définition (taille de l'image bitmap).

Les images BMP (extension *.BMP) sont des images bitmap dans un format originaire de Windows.

Opération permettant d'obtenir un modèle d'un dispositif physique donnant, pour chaque valeur d'une variable du modèle en entrée, une valeur en sortie conforme avec la réalité. La calibration des optiques photographiques (objectifs) permet de déterminer les paramètres d'un modèle dont le comportement est fidèle au dispositif physique. Le calibrage des couleurs est une calibration spécifique au rendu des couleurs.

Le calibrage des couleurs est une opération concernant la chaîne de traitement des images numériques nécessaire pour assurer le respect du rendu des couleurs des différents périphériques d’acquisition (scanneurs,...) et de restitution (écrans, imprimantes,...).

Abréviation de l'anglais "Charge-coupled device". Elément à charge couplée qui transforme les photons contenus dans la lumière en charge électrique (électron) qui est collectée et mesurée. Un capteur CCD est généralement constitué d'un ensemble de points de conversion (une seule ligne pour les capteurs CCD linéaires, et une matrice régulière pour les CCD matriciels).. On trouve à la fois des CCD de zone et des CCD linéaires dans les appareils photo numériques. Un CCD peut capturer intrinsèquement que des images en niveaux de gris. Pour reproduire la couleur, l'image doit passer par des filtres rouge, vert et bleu avant d'être restituée.

Caractéristique de la couleur d'une image (en vidéo par exemple) en complément de la luminance. Elle est la combinaison de la teinte et de la stauration dans le modèle HLS.

Cyan-Magenta-Yellow-Black (ou en français Cyan, Magenta, Jaune, Noir) : couleurs de base de la synthèse soustractive des couleurs et de l'impression en quadrichromie.
Mode de traitement des images numériques en quatre couches correspondant aux films de la quadrichromie. Voir Formalisation.

Technique utilisée pour réduire la taille d'un fichier de données (ou d'image), et par conséquent l'espace disque nécessaire pour stocker ce fichier ou la durée nécessaire pour le transmettre. Les données ou les images peuvent être compressées sans perte d'informations (compression non destructuve), ou dégradées de manière paramétrable pour améliorer le taux de compression(compression destructive). Voir La qualité de stockage

Exprime la progression des valeurs entre les tons les plus clairs et les tons les plus sombres. Par exemple, entre le noir le plus dense et le blanc le plus clair, on peut avoir une gamme plus ou moins étendue de nuances de gris.

Taille d'une image donnée en nombre de points (l'unité est le pixel) dans les deux dimensions (hauteur, largeur). Dans un processus de numérisation ou de restitution d'image, cette caractéristique est corrélée avec la résolution. Voir Relations analogique/numérique

Nombre de points continus dans un pouce indiquant plus ou moins directement la résolution spatiale d’un scanner, d’une imprimante. Est une unité de mesure de la résolution.

Capacité d'un capteur (par exemple CCD de l'appareil photographique numérique) à rendre simultanément, et de manière continue, une gamme complète de zones sombres et de zones claires, sans phénomène de saturation.

Phénomène, touchant plus particulièrement les capteurs des appareils photographiques numériques ou vidéo (capteurs CCD), découlant d'une exposition trop importante à la lumière et qui amène une cellule à saturation. Les charges générées en excès viennent perturber les pixels voisins.

Processus de conversion (encodage) d'une information en format numérique. Concernant l'échantillonage d'image, on peut distinguer l'échantillonnage spatial (dépendant de la résolution d'acquisition) et l'échantillonnage des couleurs (avec un encodage sur un certain nombre de bits par pixels). Voir L'échantillonnage (quantification)

Action de soumettre à la lumière un élément photosensible. Dans un appareil photographique, l'intensité lumineuse au niveau du film ou du CCD varie en fonction de l'ouverture utilisée, tandis que la durée d'exposition dépend de la vitesse d'obturation de l'obturateur. Un appareil doté de l'exposition automatique contrôle automatiquement ces variables. Ce principe s'applique également aux appareils photo numériques dans lesquels la pellicule est remplacée par le capteur CCD.

Mode d'enregistrement d'une image selon une codification standardisée sur un support de stockage (support de masse d'ordinateur, carte mémoire d'appareil photographique numérique,...). Exemples de format de fichier d'image: GIF, JPEG, TIFF, BMP, PICT,...

Le GIF (Graphic Interchange Format) est un format de fichier d'images, très utilisé pour la création de graphismes sur le web et Internet, utilisant un algorithme de compression statistique sans perte LZW. Il est limité à 256 couleurs distinctes maximum par image (couleurs indexées) avec ou sans transparence. Le nombre restreint de couleurs limite son utilisation généralement au domaine des images graphiques et n'est pas adapté aux images naturelles, contrairement par exemple au JPEG.

HLS (Hue-Luminance-Saturation) ou TLS en français (Teinte-Luminance-Saturation). Modèle de représentation de la couleur par l'indication d'une teinte, d'une luminance et d'une saturation de la couleur. Ce système a pour principal avantage d’adapter la classification de Munsell aux écrans de télévision et aux couleurs qui y sont produites par phosphorescence. Voir Formalisation

Processus mathématique par lequel un logiciel ou un numériseur (scanner) augmente artificiellement la résolution d'une image. À l'aide d'algorithmes appropriés, le logiciel ajoute des pixels de couleurs intermédiaires entre les pixels déjà existants. Ce processus entraîne une dégradation de l'image et augmente le poids (octet) du fichier.

Processus mathématique par lequel un logiciel ou un numériseur crée un nouveau pixel basé sur les valeurs des huit (8) autres pixels voisins. Dépendamment du produit final voulu, une interpolation bicubique donnera un meilleur résultat qu'une interpolation bilinéaire ou par le plus proche pixel (nearest neighbour).

Le format JPEG, terme signifiant "Joint Photographics Expert Group" (Groupe mixte d'experts en photographie) est un format de compression d'image permettant d'obtenir des fichiers de faible taille selon un taux de compression ou une qualité d'image paramètrables (l'extension de ces fichiers est généralement .JPG ou .JPEG). Cette compression destructive est basée sur l'élimination des informations de l'image non perceptibles visuellement.
Cette compression est généralement appliqué aux images naturelles (photographies) pour lesquelles le format GIF, par exemple, est inaproprié. Elle est utilisée fréquemment comme format de stockage dans les appareils photographiques numériques.

Unité de taille de fichiers de données (ou d'images) correspondant à 1024 octets.

Abréviation de l'anglais "Liquid crystal display". Affichage à cristaux liquides, couramment utilisé sur les appareils photographiques numériques, permettant de visualiser des images ou des informations les concernant.

C'est une des trois caractéristiques objectives d'une couleur (les deux autres étant la longueur d'onde dominante et la pureté, respectivement chrominance et saturation dans le modèle de couleur HLS). La brillance représente la quantité d'énergie, visible par l'oeil normal, émise par cette couleur. Voir Formalisation

Initiales des noms des auteurs (Lempel-Ziv-Welch) de cet algorithme de compression sans perte d'information basé sur une analyse statistique des motifs répétés contenus dans les données. Il est par exemple utilisé dans le format GIF ou TIFF. Le taux de compression moyen est voisin de 50%.

Unité de taille de fichiers de données (ou d'images) correspondant à 1024 kilo-octets (environ 1 million d'octets).

Procédé photographique permettant d’obtenir sur une image négative dont les valeurs sont inversées par rapport au sujet photographié, comme par exemple le film négatif (pellicule), autrement appelé inversible.

Conversion de données analogiques en données numériques à l’aide de numériseurs (scanneurs). Autrement appelée digitalisation.

Dispositifs optique, composé d'une ou de plusieurs lentilles réfractives (généralement en verre) permettant d'obtenir une image d'un objet physique. En photographie, l'objectif projette l'image dans le plan d'un film argentique (pellicule) ou d'un capteur CCD.

Mécanisme de l'appareil photo qui s'ouvre et se ferme de manière contrôlée (en fixant une vitesse d'obturation) pour permettre à la lumière d'atteindre et d'exposer correctement le film ou le capteur.

Temps pendant lequel l'obturateur reste ouvert permettant d'exposer la pellicule ou le capteur d'un appareil photographique, avant de se refermer.

Série de huit bits exploitée par l'ordinateur comme une des unités de base de l'information. Un octet correspond généralement au codage d'un caractère (ASCII) ou d'une valeur entière ne demandant qu'une précision standard (256 valeurs distinctes ce qui correspond à une précision de codage de 0,39%).
La capacité de stockage d'un ordinateur se mesure en octets. 1024 octets correspondent à un kilo-octet (Ko) et 1024 kilo-octets équivalent à un mega-octet (Mo).

Caractéristique du dispositif l'objectif qui permet de doser la quantité de lumière qui expose le film ou le capteur CCD sur un appareil photographique. L'ouverture peut être fixe ou réglable. Elle est représentée sous la forme suivante : F/chiffre. Plus ce chiffre est élevé, plus l'ouverture, et donc la quantité de lumière, est faible.

Film plastique comprenant une couche sensible à la lumière (émulsion photographique) sur l'une de ses faces. Elle est caractérisée par un format (par exemple 24x36mm pour les appareils photographiques reflex standard, 6x9 cm pour les appareils moyen format,...), par sa sensibilité, et par son type (négatif ou positif).

Format de fichier (extension .PCT ou .PICT) graphique primaire pour les applications et plateformes Apple. Il peut contenir aussi bien des images vectorielles que bitmap.

Points élémentaires qui composent une image numérique, formant une bitmap. Plus le nombre de pixels est élevé, plus la définition de l'image est élevée, pour une taille d'image donnée. Voir Formalisation

Le PNG (Portable Network Graphics, ou en français Graphisme portable pour le réseau) est un format d’image créé pour remplacer le GIF. Il présente les mêmes caractéristiques tout en offrant un taux de compression de 10 à 30 % supérieur, la possibilité de rendre plus ou moins transparentes les couleurs et le choix de travailler en couleur réelle comme avec le JPEG (pas d´obligation de passer par une palette). Le format PNG a pour principal avantage d´être libre de droit, contrairement au GIF.

Procédé photographique permettant d’obtenir sur film (pellicule) une image positive dont les valeurs sont semblables à celles du sujet photographié, comme par exemple les diapositives. Inverse du négatif.

Désigne l'étendue dans laquelle tous les éléments d'un environnement photographiés sont nets, de l'avant à l'arrière-plan. On peut également définir la profondeur de champ comme la zone de netteté acceptable par l'oeil dans une photographie (du fait de la taille des grains de l'émulsion de la pellicule). La profondeur de champ est inversement proportionnelle à l'ouverture utilisée. Par exemple, un objectif grand angle utilisé avec une ouverture de f/1,8 ne permet d'obtenir qu'une faible profondeur de champ. En revanche, si l'ouverture est de f/16, tout le champ de vision sera net, du premier plan à l'infini.

Processus d'impression selon les quatre couleurs primaires en impression - le Cyan, le Magenta et le Jaune - auxquelles on a ajouté le Noir. Toutes les autres couleurs sont obtenues à partir du mélange de ces quatre couleurs primaires selon le principe des couleurs soustractives. C'est-à-dire que pour obtenir une couleur donnée, il faut mélanger un pourcentage variable de chacune des quatre couleurs. Le principe des couleurs soustractives vient du fait qu'un pourcentage de 100% de Cyan, de Magenta et de Jaune donne en principe du Noir. La couleur noire ainsi obtenue n'étant pas très consistante, une encre noire a été ajoutée afin de bien restituer les éléments noirs, entre autres au niveau de la typographie. Toutes les autres couleurs s'obtiennent en diminuant le pourcentage de l'une ou l'autre des couleurs primaires pour en arriver à la couleur blanche constituée de l'absence des quatre couleurs primaires de ce processus d'impression.

Le format d'image RAW (littéralement format brut), et par extension le format de fichier correspondant, est un format de codage des niveaux de lumières directement captés par le capteur d'un appareil photographique numérique. Les avantages du format RAW est qu'il intègre la totalité des informations provenant du capteur en éliminant les dégradations. Par exemple : pas de compression, pas de traitements internes de l'appareil, éventuellement encodage avec une profondeur de couleur (un nombre de bits) supérieure à celles utilisées par les formats standards (par exemple 36 bits pour le Nikon D1 par rapport ou 24 bits du JPEG ou du TIFF). Par contre le format RAW n'est pas standardisé et l'exploitation des données dépend d'un logiciel de conversion devant être fourni par le constructeur de l'appareil photographique ou déjà intégré dans un logiciel de traitement d'images.

En photographie, résultat de l'opération qui consiste à ne tirer, volontairement ou non, qu’une partie de l’original. Par analogie, en traitement d'images numérique, opération d'extraction d'une sous-partie de l'image originale par l'élimination des bords extérieurs à une zone donnée de l'image.

La résolution, exprimée en Dpi (Dot per inch) ou Lpi (Line per inch), indique le nombre de pixels par unité de longueur et correspond à la précision spatiale. Pour une image ( ou un capteur), la résolution correspond à la précision des détails et la finesse de l'image (ou au pouvoir de distinction des détails fins du capteur). Dans un processus de numérisation ou de restitution d'image, cette caractéristique est corrélée avec la définition. Voir Relations analogique/numérique

Rouge-Vert-Bleu (ou Red-Green-Blue en anglais). Les trois couleurs primaires de la lumière dans le modèle de synthèse additive de la couleur, généralement utilisé pour le codage et le traitement des images numériques (et l'acquisitions des photographies numériques). Le codage des couleurs dans ce modèle est représenté par un triplet donnant les niveaux de rouge, de vert et de bleu. Un codage des couleurs sur 24bits permet d'utiliser 8bits, soit 256 niveaux distincts, pour chaque composante soit à peu près 16 millions de couleurs différentes. Ce mode de représentation est utilisé nativement pour l'affichage des couleurs sur les écrans d'ordinateur à tube cathodique (3 canons à électrons). Voir Formalisation

C'est une des trois caractéristiques objectives d'une couleur (les deux autres étant la longueur d'onde dominante et l'intensité lumineuse, respectivement chrominance et luminance dans le modèle de couleur HLS). Elle représente la densité de la couleur qui va du ton neutre (niveau de gris) à la couleur franche (couleur saturée). Voir Formalisation

Matériel ou dispositif d'acquisition permettant de transformer des objets physique généralement plats (documents opaques ou films) en fichiers numériques. Il est généralement caractérisé par sa résolution de numérisation, sa profondeur d'échantillonnage, et sa dynamique.

La sensibilité est la caractéristique fondamentale qui détermine la réaction à un niveau de lumière donné et l’exposition correcte de l'image, lors d'une prise de vue à l'aide de films argentiques ou de capteurs numériques. La sensibilité est exprimée en degrés ISO. Dans les conditions d’utilisation normale, la prise de vue doit être réalisée à la sensibilité nominale. Pour des raisons techniques ou pour obtenir des effets particuliers, les films (ou les capteurs CCD) peuvent être "poussés", au détriment de l'apparition de grains sur l'image (ou de bruit dans le signal).

Une des trois caractéristiques subjectives d'une couleur dans le modèle HLS (les deux autres étant la saturation et la luminance). Caractéristique d'une couleur déterminée par la longueur d'onde prédominante de la lumière qu'elle réfléchit ou qu'elle transmet.

Développé conjointement par Microsoft et Aldus Corporation, le "Tagged Image File Format " (extension *.TIF) est un format d'image bitmap très utilisé de par sa polyvalence (multi-plateforme,)

Ensemble des opérations consistant à restituer une image sur support papier ou transparent, soit à partir d'un négatif ou diapositive, soit à partir d'un fichier numérique.

Se dit d'une image (ou d'une police de caractères) dont les éléments de contours, ou de forme, sont décrits par des courbes géométriques et non point par point (pixels). Un fichier vectoriel est beaucoup moins encombrant qu'un bitmap dans le cas d'images simples (comme les graphiques ou les logos) qui sont donc le plus souvent enregistrées dans ce mode, mais n'est pas approprié pour les images naturelles (photographiques).

Le vignetage est un défaut caractérisé par l'obscurcissement relatif des bords du champ d'une image par rapport à son milieu. C'est un phénomène naturel dû partiellement à l'angle de pénétration des rayons lumineux provenant du pourtour du système optique. Il est particulièrement marqué pour les objectifs grand angles. Il peut également provenir d'un complément optique (pare-soleil) non adpaté à l'objectif utilisé et faisant obstacle à la transmission intégrale de la lumière de la scène observée.