A cela s'ajoutent 4 caractéristiques primordiales que l'on retrouve dans toute les chambres
photogrammétriques actuelles :
- un système garantissant la stabilité et une bonne définition du plan image
- un système de coordonnées image défini par un maillage appliqué sur l'image lors de l'exposition.
- un boîtier compact muni d'une focale fixe (pour définir la distance principale)
- utilisation d'un trépieds avec la possibilité de garantir avec précision l'orientation externe (axe de visée
horizontal,
plan image vertical, axe 'ox' horizontal.
Meydenbauer utilisa ensuite d'autres focales (35cm et 53cm), et ajouta à ces chambres en 1879 la possibilité
de décaler
verticalement la position de la lentille (excentrement du point principal).
La reconnaissance
Jusqu'au début des années 1880, Meydenbauer continue de consacrer son temps libre au développement
de cette nouvelle
discipline, cherchant à publier de temps à autres quelques essais, et ce n'est qu'en 1881
qu'il est invité pas le Ministère de la
Culture à exposer ces recherches aux Universités Techniques de
Aachen puis de Berlin.
Il devint alors important de valider de façon officielle la méthode photogrammétrique et ce fut l'objet d'un test
organisé et contrôlé
par un organisme gouvernemental. Après une campagne de mesures réalisée par
Meydenbauer et de façon indépendante par
un géomètre du gouvernement, on a pu comparer les deux
méthodes et se mettre d'accord quant à la précision de celle défendue
par Meydenbauer. La photogrammétrie
fut alors acceptée officiellement par le Parlement Prussien pour le relevé des monuments
architecturaux.