La Photogrammétrie fait partie intégrante du domaine de la Topographie dans la mesure où elle s'efforce
de reproduire la nature le plus fidèlement possible. Cette discipline apparue au milieu du 19ème siècle,
s'appuie sur des
bases théoriques bien établies, et ce, depuis plusieurs siècles. Dès l'arrivée de la
photographie, Laussedat commence à
mettre en pratique, en 1852, les méthodes de relevé topographique
qu'il avait établies au préalable et qui n'attendaient plus
que cette invention. Parallèlement à ces expériences,
l'architecte allemand Meydenbauer utilise lui aussi (dès 1858) la
photographie pour ses travaux de
restauration. Ce dernier introduit le terme de « Photogrammétrie » en 1893 et consacre
exclusivement
cette discipline au relevé de l'Architecture et à la conservation du patrimoine.
Les différentes méthodes imaginées par ces "inventeurs de la photogrammétrie" ne reposent alors que sur
des principes
purement géométriques (on parle alors de "métrophotographie graphique") et il faut attendre
1896 pour qu'émerge le principe
de la stéréoscopie au travers du premier appareil de restitution construit
par Deville. La métrophotographie graphique et la
stéréophotogrammétrie se trouvent alors en conflit
jusqu'en 1945, où la stéréophotogrammétrie prend alors le dessus.
Enfin, depuis les années 1960, de nombreuses avancées techniques ont permis l'évolution des instruments
et des
méthodes photogrammétriques.